Le navire Razoni qui transporte des céréales est arrivé à Tripoli au nord du Liban, avec 26 000 tonnes des maïs destinés pour les oiseaux. Ce navire est le premier qui a réussi à rompre le blocage dans le port d’Odessa, depuis l’éclatement de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Son arrivée est tant attendue, surtout pour les nombreux pays du Moyen-Orient et d’Afrique. Les risques de la famine les ont déjà menacés, vu la montée des coûts des aliments, grâce à cette crise. La Turquie a assuré le passage de ce navire céréalier de l’Ukraine, après des négociations allusives entre Kiev, Ankara et Moscou. Ils ont conclu une entente pendant 4 mois. D’autres navires céréaliers destinés à d’autres pays vont le suivre.

Pour le Liban, cette provision pourra l’aider à diminuer la contrainte inflationniste sur les cours des produits nécessaires. Beyrouth prévoit de faire une importation de blé, particulièrement en Inde, mais avec des prix très élevés, bien que les habitants aient déjà subi une hausse du coût du paquet de pain et aussi le manque de cette nourriture de base.

Le pain assure l’aliment de base de la plupart de peuple dont le pouvoir d’achat réduit du jour en jour, à cause de la crise économique engendrée par la guerre en Ukraine. 85% du peuple au Liban se retrouve dans un état de pauvreté. Le retour des importations en Ukraine aide les agences internationales, comme le PAM (programme alimentaire mondial) de réapprovisionner ses stocks et d’en faire profiter surtout la population libanaise.