Cette semaine, l’engouement pour l’or s’est intensifié, le métal précieux atteignant un nouveau sommet historique de plus de 2 320 dollars l’once, stimulé par l’accentuation des risques géopolitiques et les perspectives de baisse des taux d’intérêt.

Cette tendance à la hausse de l’or s’explique par un « alignement de planètes » de divers facteurs, comme l’ont expliqué les analystes du Comptoir national de l’or dans leur dernier rapport mensuel. Parmi ces facteurs, on compte les incertitudes quant à la solidité de l’économie, les perspectives d’assouplissement monétaire des principales banques centrales et un contexte géopolitique particulièrement tendu. À cela s’ajoute une forte demande d’or physique, tant de la part des consommateurs que des institutions de pays souhaitant renforcer leurs réserves.

Les investisseurs se tournent vers l’or comme une valeur refuge, craignant une escalade des tensions après une frappe, attribuée à Israël, ayant détruit lundi un bâtiment diplomatique iranien en Syrie, ainsi qu’un raid israélien ayant tué sept travailleurs humanitaires à Gaza le même jour.

Le prix du café s’est également relevé cette semaine, le robusta atteignant un record en raison des mauvaises récoltes au Vietnam. M. Fritsch a souligné que le café Arabica, un proche parent généralement considéré comme premium, « est actuellement seulement 20% plus cher que le Robusta, ce qui représente un prix inhabituellement bas ». « Entre 2008 et 2023, le prix du café Arabica est en moyenne 80 % plus cher que le café Robusta, et depuis longtemps son prix est plus du double.

Par ailleurs, sur le marché du London Metal Exchange (LME), les prix du cuivre ont augmenté cette semaine en raison des perspectives économiques favorables et des inquiétudes concernant l’offre. Selon Thu Lan Nguyen, analyste chez Commerzbank, les problèmes d’approvisionnement, notamment les craintes de pénurie de minerai, combinés à l’optimisme général sur l’économie, ont contribué à la hausse des prix du cuivre.