2015 est considérée comme une « année noire » pour les matières premières. Depuis le recul de 2008, le secteur a connu une réelle chute l’année dernière. Si les cours touchent les 25 % en moyenne, c’est surtout dû à la régression de la demande mondiale suivie de la surproduction.

Toutefois, certains produits agricoles, notamment l’huile de palme, le coton, le sucre, le cacao et le jus d’orange, ont été à l’abri de ce problème grâce au climat. Auprès des pays producteurs, allant du Brésil jusqu’à l’Asie du Sud-Est, sans omettre l’Afrique de l’ouest, les effets du phénomène El Niño n’ont apporté que des avantages sur les améliorations de la production.

Par conséquent, les grands acteurs de ce secteur n’ont pas pu parier que sur des récoltes non importantes. De plus, les conditions météorologiques ont affecté le prix du gaz aux États-Unis. En effet, pendant que l’hiver est chaud, ça a fait diminuer les coûts du gaz depuis 1999.

Mais la « crise » à laquelle les matières premières font face, n’a pas encore touché sa fin. Les baisses deviennent de plus en plus importantes et concernent surtout les métaux industriels et les minéraux. Elles connaissent, en réalité, une chute allant de 25 % à 40 %.