Batteries : l’Europe fait face au problème de matières premières
L’Union Européenne prête une attention particulière aux batteries, afin d’amoindrir ses demandes auprès des fabricants asiatiques. Mais le problème réside au niveau de la recherche des matières premières.
L’Europe ne se contente pas du succès d’Airbus avec l’AEB ou Alliance européenne pour les batteries. Ces dernières sont de type « Li-ion » et fonctionnent via des ions lithium. Elles propulsent différents types de matériels, dont les smartphones et perceuses portables. Les industriels continuent encore à s’intéresser au marché des voitures électriques. Elles environnent actuellement les quatre millions et iront au-delà des 50 millions en 2028. A noter qu’actuellement, la plupart des batteries sortent des usines chinoises. Seulement 30% des batteries mondiales sont issues de l’Europe.
Matières premières provenant de Chine
À compter du mois d’octobre 2017, les Européens prennent l’initiative d’unir leurs forces pour booster la fabrication. Le but étant de concevoir une base industrielle pouvant défier les industriels chinois. La construction d’environ une trentaine de grandes usines en Europe fait partie des principaux objectifs.
Toutefois, le problème de matières premières est loin d’être facile à résoudre. La production des batteries li-ion requiert du lithium, du graphite, du manganèse, du cobalt, des terres rares ainsi que d’autres métaux. Malheureusement que ces matières premières sont très rares au cœur du vieux continent.