Bio, le futur dépend des matières premières
Mikaël Aubertin, directeur de Good Goût, s’intéresse particulièrement aux divers moyens lui permettant de mieux sécuriser ses approvisionnements. Son entreprise est spécialisée dans la fabrication et dans la vente des purées et des compotes bio pour bébés.
Good Goût, une société en plein essor
Le chef d’entreprise atteint le double de son chiffre d’affaires tous les 18 mois. Pour cette année, il s’attend à une bénéficie environnant les 14 millions d’euros. Espérant vivement toucher ces résultats, Mikaël Aubertin se montre plus optimiste et procède à l’ouverture de nouveaux marchés, dont les cantines scolaires. Mais le problème réside au niveau de la recherche des matières premières.
La demande de matières premières ne cesse pas d’augmenter, ce qui entraîne la pénurie… Selon les chiffres plus de 40 % des fruits bio et environ 25 % des légumes sont issus de l’importation. Or, selon le dirigeant de Good Goût, le secret de la réussite de son activité réside dans l’accès aux matières premières. Il ne veut donc plus se contenter d’un système de fidélisation des fournisseurs à l’aide des contrats annuels. Il compte faire appel à des engagements en plusieurs années dans le but d’avoir accès à des matières premières de qualité sur le long terme. Voilà pourquoi il choisit de se tourner vers les produits bios exportés.