L’ONG Public Eye a récemment réalisé une enquête lui permettant de mieux étudier les comportements des traders suisses. Cette enquête met en scène les pratiques malsaines de ces traders en Afrique. D’une durée de trois ans, l’enquête a permis aux quatre principaux acteurs de cerner les mystères toxiques des carburants exportés au continent africain à l’initiative des firmes suisses.

Dévoilés le 15 septembre dernier, les résultats de l’enquête montrent que les carburants vendus en Afrique présentent un taux important en souffre. Ce teneur va de 200 à 1000 fois de plus que le taux de souffre en Europe. Ce composant est très dangereux sur la santé des populations africaines, sachant qu’il renferme des particules fines ainsi que des éléments cancérigènes.

Dans l’objectif de bénéficier de plus d’avantages

C’est dans le but de bénéficier de plus d’avantages que les traders optent pour le mélange de carburants avec des produits toxiques qui sont loin d’être bons, non seulement pour l’environnement, mais aussi pour la santé. Les résultats de l’enquête signalent également que des opérations risquées s’organisent souvent à Amsterdam, à Rotterdam et à Anvers. Ces traders ont un nom réservé à ce type de carburants. Il est classé de qualité destinée exclusivement aux populations africaines.