Les matières premières sous tension : flambée du café, repli de l’or et stagnation du cuivre
Cette semaine, les cours du café s’envolent. L’arabica atteint son plus haut niveau depuis 1977, stimulé par les craintes liées à la récolte au Brésil. En cause, une sécheresse persistante dans la première région productrice mondiale. Depuis janvier, le prix de la livre a bondi de 75 %, atteignant 335 cents vendredi. Les producteurs retardent leurs ventes, anticipant de nouvelles hausses.
En même temps, l’or plie face à l’apaisement du conflit israélo-libanais. L’annonce d’un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah a fait chuter l’once d’or à 2 656,70 $US. Ce repli reste modéré en raison de l’affaiblissement du dollar et de la persistance des tensions régionales.
Quant au cuivre, il reste stable, clôturant à 9 023 $US la tonne sur le LME. Les incertitudes commerciales et la politique américaine freinent les cours. Cependant, la demande continue d’être soutenue par la transition énergétique mondiale. Un déficit de 250 000 tonnes est attendu d’ici 2025, soulignant le rôle clé du cuivre dans les technologies vertes.
Ces évolutions contrastées témoignent de l’impact combiné des facteurs climatiques, géopolitiques et économiques sur les matières premières.