Matières premières : Total et Areva sont accusées par certains ONG
Les matières premières font désormais partie des secteurs qui n’arrivent pas à éviter les problèmes. Bien que des efforts aient été adoptés en ce qui concerne la transparence, le secteur minier de nombreuses compagnies françaises reste encore dans l’ombre surtout en Afrique. C’est l’affirmation issue de l’analyse menée à l’initiative de certains ONG, dont Sherpa, ONE et Oxfam.
Dans leur rapport, ces trois ONG reprochent le comportement de certaines grandes firmes en matière d’activités d’exploitation de matières premières, notamment les énergies fossiles et les minerais. En effet, les reproches concernent six principales entreprises dont Total, Areva, EDF, Eramet, Engie et Maurel & Prom.
Absence de transparence
La transparence n’a pas lieu, selon ces trois ONG, surtout en matière de paiements des sociétés œuvrant dans le domaine d’extraction de matières premières. L’accès aux données est loin d’être facile. Les contextes des éléments fournis ne sont pas suffisants. Voilà pourquoi il reste encore difficile de cerner les taux de change utilisés. Ce manque de transparence concerne également les diverses catégories de projets ainsi que des bénéficiaires.
Pour le cas de Total, par exemple, ces ONG se posent des questions sur l’écart dépassant les 100 millions de dollars sur les revenus déclarés en 2015 en Angola.